Petite île, elle se trouve à peu près au milieu de l'arc des petites Caraïbes qui s'étend du Vénézuela aux grandes Caraïbes, comme Cuba. Les Caraïbes portent le noms des Indiens qui les habitaient jusqu'à la découverte de Cuba par Christophe Colomb et leur complète disparition au sein des populations nouvelles. Lors de la décision de mettre en valeur le territoire, très rapidement et comme ailleurs en Amérique, on fait parvenir des esclaves de l'Afrique noire occidentale (voir par exemple les Passagers du vent). Suite à la découverte des Amériques et au partage de celles-ci entre les Espagnols et les Portugais, cautionné par le Pape ( voir le traité de Tordesillas 7 juin 1494), les autres États européens, se sentant lésés, organisent à grand frais leur propre exploration et conquête. Alors, les guerres, la piraterie et les changements de souveraineté ne finiront que vers la fin du 19e siècle avec la guerre hispano-américaine.

 Donc, notre île devient française, un peu par accident, en 1635, à l'époque où la théorie économique en vigueur est le mercantilisme, une forme de protectionnisme. Pour éviter de perdre sa réserve de métaux précieux dans l'achat de sucre aux royaumes musulmans, Richelieu décide de développer la culture de la canne à sucre en prenant des territoires par force et en développant la colonisation. Le fort Saint Pierre est construit, et malgré de nombreuses invasions anglaises, l'île restera française, d'autres connaîtrons des sorts différents ...

 L'île aux fleurs, se partage en plusieurs parties différentes par leur climat, leur flore et leur relief. L'ouest est la plus connue, c'est celle qui borde la mer caraïbe avec ses plages, ses palmiers et ses touristes. Le nord central est montagneux, on y trouve le volcan la montagne Pelée qui détruisit Saint Pierre le 8 mai 1902, ainsi que de la forêt tropicale, les précipitations y sont les plus abondantes. L'est, soumis aux vents de l'Atlantique, les Alizés est plus arrosée que l'ouest.

 La Martinique devient en 1946 un département d'outremer grâce au combat d'Aimée Césaire (créateur de la négritude). Son but est de sortir les Martiniquais de la colonisation, entretenue par les Békés (les blancs propriétaires, 1% de la pop.), leur clientélisme et leur corruption.

 En développant les emplois dans l'administration, Aimée Césaire, maire de Fort de France, la capitale, jusqu'en 2001, a temporairement diminué le chômage, conséquence d'une explosion démographique après la seconde guerre mondiale.